Le Paysage
Tout cela, qui fait le réveil du matin ! Quelle brise légère dans l’air ! Et dans les grandes vallées, derrières les champs, Les ombres bleues qui se nuancent au bord des ruisseaux !
Le ciel pur, le blé mûr, la moisson, le pic-vert Et le roucoulement des tourterelles. Mon cœur est un champ de fleurs, un océan de lumière,
Et l’air embaumé de la terre s’élève, Dans l’espace infini des clichées vibrantes. Je voudrais m’élancer sur l’aile d’un oiseau, Parmi les forêts vertes et labourer l’abîme.
- Gustave Flaubert